vendredi 16 septembre 2011

Urbanisme Casablanca

Apres une longue attente, Casablanca va enfin pouvoir s'élargir en matière urbaine et voir son schéma directeur d’aménagement urbain (SDAU) prendre forme et en sortir avec des plans d'aménagement des différentes préfectures et communes du Grand Casablanca. Après le plan d'aménagement urbain (PAU) de Hay Hassani, en cours de finalisation et ce après avoir bouclé la procédure de consultations et de réclamations, l'agence urbaine de Casablanca se penche sur la promulgation du (PAU) qui sera effectif en 2012.

Ce plan d'aménagement donnera un coup de fouet au secteur de l'immobilier dans sa globalité qui va permettre de combler le déficit criant en logements destinés aux différentes catégories socioprofessionnelles ainsi qu'en zone d'activités économiques.  Cependant, les observateurs et les professionnels de l'immobilier attendent de pied ferme non seulement la promulgation de ce plan d'aménagement mais aussi attendent à ce que d'autres zones suivent. A ce propos 4 autres régions du Grand Casablanca ont été ouvertes à l'urbanisation.

Ainsi les consultations publiques ont déjà fini le 16 août 2011 et cela concerne les plans de Moulay Rachid, Sbata, Sidi Othman, Ben M'sik alors que la procédure d'adoption des plans de Mohammédia, Chellalate et Beni-Yakhlef, Ain-Sebaa, Roches Noires sera pour bientôt.

Enfin de compte, l’Agence Urbaine doit produire 31 plans d’aménagement et dont les plus attendus sont les plans concernant Hay Hassani, Ain Chock et Anfa. Ce dernier fait baver plus d’un , du fait que cette préfecture est déjà dotée d’équipements urbains ( routes, réseaux d’assainissements et différents branchements). Certainement l’urbanisation de cette zone se fera au dépend des espaces verts et zones villas. Conséquence : augmentation du nombre d’habitants avec tout ce qui en découle en matière de surpeuplement, d’embouteillage et de pollution. Certains propriétaires de villas se frottent déjà les mains, vu que cette région est très prisée et vu le prix élevé des terrains pratiqués dans la préfecture la plus riche du Grand Casablanca, la spéculation va reprendre et les prix des logements ne risquent pas de diminuer pour autant.

Quoi qu’il en soit, les casablancais vont pouvoir avoir plus d’équipements publiques et surtout plus de choix pour s’établir dans les quartiers qui les conviennent, jusqu’ici occupés par de villas, bidonvilles, usines désaffectés et aussi des fermettes.

Mourad MOUDEN

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